Biographie

Nicolas Camille Flammarion, né le à Montigny-le-Roi et mort le à Juvisy-sur-Orge, est un astronome français.

Il fut un membre très actif de maintes sociétés savantes et d’associations pour la vulgarisation des sciences positives. Ses découvertes scientifiques l’ont placé et le maintiennent, encore au XXIe siècle, au premier rang des vulgarisateurs français, en mettant à la portée du grand public les problèmes de l'astronomie, de l’atmosphère terrestre et du climat. Le côté mystique et spirite de certaines de ses œuvres a ajouté à la notoriété de son nom.

Jeunesse et études

Aîné d’une famille de quatre enfants, dont le cadet, Ernest, fondera la librairie Flammarion et les Éditions Flammarion, Camille grandit dans une famille modeste à Montigny-le-Roi. Ses parents Jules et Françoise Flammarion tiennent un commerce de mercerie. Il est confié à l'abbé Mirbel, curé du village, pour son éducation. Sa passion pour l'astronomie naît le , lorsqu'il observe une éclipse annulaire, sa mère ayant placé un seau d'eau faisant office de miroir.

À la suite de difficultés financières, lorsque Montigny-le-Roi est touchée par une épidémie de choléra, sa famille monte tenter sa chance à Paris, et le destine à l'état ecclésiastique. Elle le laisse en pension au séminaire de Langres en 1853. Il rejoint ses parents à Paris en 1856, où il devient apprenti chez un graveur ciseleur et y apprend notamment le dessin. Son père, employé aux studios Tournachon-Nadar, lui fait découvrir la photographie.

Astronomie

En suivant des cours gratuits du soir pour préparer le baccalauréat, il parvient à terminer ses études en 1858, et à écrire le gros manuscrit de 500 pages d'une Cosmogonie universelle qui sera publié plus tard sous le titre : Le Monde avant l’apparition de l’Homme. Mais il est surmené par la charge de travail qu'il s'impose. Son médecin, le docteur Fournier, percevant la passion de Camille pour l'astronomie, lui trouve une place d'élève astronome à l'Observatoire impérial de Paris, où il est attaché au bureau des calculs et assiste après ses heures de travail le professeur Jean Chacornac aux observations nocturnes.

La Pluralité des mondes habités

En 1861, après la découverte et sa rencontre d'Allan Kardec, il entre à la Société Parisienne des Études Spirites, où il se lie avec Victorien Sardou, autre spirite notoire. Les ouvrages de Kardec lui inspirent La Pluralité des mondes habités, publié en 1862, ouvrage qui fait scandale, car il y envisage un monde extraterrestre. À la suite de cette publication, il est congédié par son directeur Urbain Le Verrier, qui lui dit : « Monsieur, vous n’êtes pas savant, mais poète! », mais le directeur du bureau des calculs, Charles-Eugène Delaunay, le réengage pour calculer les éphémérides annuelles de la Lune. Succédant ensuite à l’abbé Moigno, il entre, à la demande de Ferdinand Höfer, à la rédaction de la revue Cosmos, où il mène une campagne contre l’administration de Le Verrier.

En 1865, il devient rédacteur scientifique du journal Le Siècle, et renoue, l’année suivante, avec la tradition d’Arago, en donnant de nombreuses conférences publiques sur l’astronomie populaire. En 1868, il entreprend plusieurs ascensions en ballon afin d'étudier l'état hygrométrique et la direction des courants aériens de l’atmosphère. Le , il prononce l'éloge funèbre d'Allan Kardec et affirme : « le spiritisme est une science, pas une religion ».

Sylvie Pétiaux

En 1874, Camille Flammarion épouse et emmène en ballon pour leur voyage de noces Sylvie Pétiaux avec qui il entretient une liaison depuis plusieurs années. Sylvie, née en 1836 à Valenciennes, avait pour sœur, Zélie-Rosalie Pétiaux (1838-1873), chanteuse lyrique, épouse du comte Mikhaïl Illarionovitch Moussine-Pouchkine (1836-1915) et pour nièce, Olga Illarionova Moussine-Pouchkine (1865-1947), violoniste des théâtres impériaux russes qui sera grand-maître d'une loge martiniste en Russie. Flammarion se liera d'ailleurs à Gérard Encausse, dit Papus.

Sylvie partage le même intérêt pour l'astronomie que son mari : c'est à son initiative que le « Prix des Dames », récompensant des services éminents rendus à la Société Astronomique de France, est établi, le prix est décerné pour la première fois à Dorothea Klumpke en 1897.

Féministe engagée, Sylvie fonde l'association pacifiste La paix et le désarmement par les femmes en 1899.

L'Astronomie populaire

En 1876, Flammarion observe le changement des saisons sur les régions sombres de Mars. De 1876 à 1880, il effectue plusieurs vols en aérostat pour étudier les phénomènes atmosphériques et en particulier l’électricité atmosphérique. Avec les bénéfices de L’Assommoir de Zola, Camille et Ernest publient l'impressionnant album L'Astronomie populaire en 1879 qui sera tiré à 130 000 exemplaires entre 1879 et 1924.

En 1887, il crée la Société astronomique de France, dont il est le premier président et dont il dirige le bulletin mensuel jusqu'à sa mort, l'Astronomie. Il existe également une société scientifique à son nom, la Société Scientifique Flammarion de Marseille, créée le 15 mai 1884, et toujours en activité.

Juvisy-sur-Orge

En 1882, un riche admirateur, lui offre une belle propriété à Juvisy-sur-Orge, où il fonde, en 1883, l’observatoire de Juvisy-sur-Orge, il y fait construire une coupole astronomique qu'il dote d'une lunette équatoriale (240 mm de diamètre, 3 750 mm de focale) dont il confie la construction à Bardou (optique), Breguet (horlogerie) et Gaussin (mécanique). Sa bibliothèque privée comprend de très nombreux ouvrages relatifs à l'histoire des sciences. Là, il développe l'astrophotographie avec son adjoint Ferdinand Quénisset. En 1894, il crée dans son jardin une station de radio culture, composée de plusieurs serres de verre coloré, afin d'observer l'influence des radiations solaires sur la croissance des plantes. Les expériences sont menées par l’ingénieur Loisel et par sa femme Sylvie. Il découvre ainsi que la lumière rouge est la plus efficace sans que la température soit un facteur déterminant. Il tire, en 1898, les mêmes conclusions de l'observation des têtards et des vers à soie.

En 1889, la renommée du scientifique est telle que la ville de Juvisy baptise la rue Camille-Flammarion, en son honneur.

Mars

En 1892, il publie La Planète Mars et ses conditions d’habitabilité où il fait des analyses et des observations détaillées de la découverte de Giovanni Schiaparelli que la planète Mars possède des canaux et des mers. Il y inclut toutes les observations connues de la planète effectuées depuis 1636. Influencé par les travaux de William Henry Pickering, il émet même l’hypothèse que la « planète rouge » est peut-être habitée par « une race supérieure à la nôtre ».

Fin de vie

En 1911, a lieu le jubilé scientifique A Camille Flammarion Une très belle médaille en argent de A. Zeitlin le représente en buste devant l'Observatoire.

Le , il est promu officier de la Légion d'honneur pour ses travaux de vulgarisation de l’astronomie. Il avait été nommé chevalier le , et sera promu commandeur, le .

En 1914, il se réfugie à Arcachon, puis à Cherbourg. En décembre 1914, il organise, pour le gouvernement, une collecte de jumelles et d'appareils photographiques. Après le conflit, il se consacre davantage aux questions spirites qu'aux sciences. Après la mort de sa première femme emportée par la grippe espagnole, le , il épouse, le , son assistante Gabrielle Renaudot (bachelière et auteure de nombreuses communications scientifiques), qu’il connaissait depuis 1893.

Camille Flammarion meurt le , dans son cabinet de travail à Juvisy-sur-Orge, terrassé par une crise cardiaque. Il est inhumé le 6 juin 1925 dans le parc de l'observatoire de Juvisy-sur-Orge aux côtés de sa première épouse Sylvie Pétiaux. Assistent à ses obsèques de nombreuses personnalités du monde politique (Henri Aiguier (député), Paul Painlevé (président du Conseil), Charles Reibel (député), Édouard Herriot (député-maire de Lyon), Alexandre Millerand (sénateur), Yvon Delbos (sous-secrétaire d'État à l'Enseignement technique et aux Beaux-arts), Adrien Bonnefoy-Sibour (préfet de Seine-et-Oise) …), scientifique (Paul Appell, Jules Baillaud, Émile Borel, Léon Lecornu, Eugène Osty, André Danjon, Georges Fournier, Émile Belot, Charles Lallemand …), militaire (Gustave Ferrié…), littéraire et artistique (Maurice Chabas, Jean Vignaud, Rachilde…) et spirite (Jean Meyer (fondateur de l'IMI) …). Sa seconde épouse, Gabrielle Renaudot Flammarion y est inhumée en 1962.

Postérité

Son nom, Flammarion, a été donné à un cratère lunaire, en 1935 par l'Union astronomique internationale. Il fut le premier à proposer les noms de Triton, lune de Neptune, et d'Amalthée, lune de Jupiter, noms qui ne furent officiellement adoptés que des décennies plus tard. Son nom est aussi donné à un cratère martien et à l’astéroïde (1021) Flammario. Plus indirectement, un astéroïde de la ceinture principale rend hommage à son observatoire de Juvisy, (605) Juvisia. Vers 1913, l'alpiniste et chef du service de l'enregistrement et des domaines, Camille Thionville, a donné le nom de Flammarion au lac occupant le fond du cône volcanique de la Citerne à Basse-Terre (Guadeloupe).

Camille Flammarion étudie l’impact du soleil sur les plantes, ainsi que le cycle solaire. Il démontre que les taches solaires apparaissent au moment où l’activité est à son maximum. À l’observatoire de Juvisy-sur-Orge, il embauche Eugène Antoniadi avec qui il étudie la planète Mars et ses « canaux ». Il publie également en 1878 un Catalogue des étoiles doubles et multiples en mouvement relatif certain.

Au cours de sa vie, sa passion pour l'astronomie n'a d'égal que son goût pour l'étude de l'inconnu. Depuis sa jeunesse dans les années 1860 jusqu'à sa mort en 1925, il s'intéresse aux liens pouvant exister entre les phénomènes mystérieux du spiritisme et ceux de la science et qu'il nomme lui-même « les forces naturelles inconnues ». Ceci l'ammène à se rapprocher ou à être approché par Gérard Encausse, qui fait de lui un membre honorifique de son ordre martiniste.

Dans un chapitre de l'ouvrage collectif, Des savants face à l’occulte : 1870-1940, paru en , de nombreux détails sont donnés sur sa participation au spiritisme et aux sciences psychiques.

Du spiritisme religieux à la métapsychique

En 1861, Flammarion découvre Le Livre des Esprits d’Allan Kardec, codificateur du spiritisme. Il parvient à se mettre en contact avec lui et assiste à de nombreuses séances spirites.

Des suites de sa participation aux séances spirites du salon de Mme Huet, il tire un ouvrage, Les Habitants de l’autre monde (), qui peut être qualifié de profession de foi spirite. Il rédige ensuite le chapitre, « Étude uranographique » pour l'ouvrage d'Allan Kardec, La Genèse selon le spiritisme (1868) ; il y défend l'habitabilité des planètes par les âmes des défunts. Il délaisse durant près de vingt ans la littérature spirite, au profit de celle scientifique, avant d'y revenir par la publication de romans ouvertements spirites (Rêves étoilés en 1886, Uranie en 1889).

Un temps pressenti pour succéder aux travaux de Kardec, il rédige et prononce son éloge funèbre, il déclare : « le spiritisme n'est pas une religion, mais c'est une science dont nous connaissons à peine l'a b c. […] En quoi consiste le mystère de la vie ? Par quel lien l'âme est-elle attachée à l'organisme ? par quel dénouement s'en échappe-t-elle ? Sous quelle forme et en quelles conditions existe-t-elle après la mort ? Quels souvenirs, quelles affections garde-t-elle ? Ce sont là, Messieurs, autant de problèmes qui sont loin d'être résolus et dont l'ensemble constituera la science psychologique de l'avenir »,.

S'il fait partie dans un premier temps de ceux qui relient le spiritisme à la religion, comme P.-G. Leymarie ou Léon Denis, il s'oriente ensuite sur un spiritisme fondé sur la science de son époque, qui connaît alors de profonds changements, notamment dans le domaine de la spectroscopie et de l'étude des ondes invisibles : « La science physique nous enseigne donc que nous vivons ainsi au milieu d'un monde invisible pour nous, et qu'il n'est pas impossible que des êtres (invisibles également pour nous) vivent également sur la terre, dans un ordre de sensations absolument différent du nôtre, et sans que nous puissions apprécier leur présence, à moins qu'ils ne se manifestent à nous par des faits rentrant dans notre ordre de sensations ».

L’enquête personnelle de Flammarion

Scientifique avant toutes choses, au début des années , il fréquente Charles Richet et Xavier Dariex. Sur le modèle de la « Society for Psychical Research », ces deux derniers cofonderont les Annales des sciences psychiques, Flammarion intègrant son comité de rédaction aux côtés d'autres célèbres spirites européens : Sir William Crookes, Cesare Lombroso, Marcel Mangin, Joseph Maxwell, Enrico Morselli, Julian Ochorowicz, Francesco Porro (it), Albert de Rochas, Albert von Schrenck Notzing. Fort de cette notoriété, il fréquente également les milieux spirites européens, dont la British National Association of Spiritualists (aujourd'hui College of Psychic Studies (en)), et outre-atlantiques, comme la American Society for Psychical Research (en), allant même être élu président de la « Society for Psychical Research » de Londres en 1923.

Pour expliquer les phénomènes produits par les médiums, il formule plusieurs hypothèses : au moyen des ondes invisibles, au moyen d'une quatrième dimension dans le référentiel d'une géométrie non-euclidienne, enfin, il se rallie à la position de Crookes qui postule l'intervention d'une « force psychique ».

Dès 1898, il organise un certain nombre de séances avec la médium italienne Eusapia Palladino, la prenant en flagrant délit de tricherie, méfiance qui lui vient des expériences précédentes menées avec d'autres médiums pour lesquels il avait détecté des fraudes : « J’ai vu, de mes yeux vu, les clichés préparés par Buguet ; vu, de mes yeux vu, Slade écrire au-dessous de la table sur une ardoise dissimulée ». Le , il étudie les communications spirites que Victor Hugo avait obtenu sur l'île de Jersey, lors de son exil de 1851. Il en réfute l'origine médiumnique et affirme qu'elles sont une extériorisation de la pensée de Victor Hugo. En 1907, il publie Les Forces naturelles inconnues.

En 1921, dans le cadre d'une étude qu'il mène sur les fantômes et les maisons hantées, à l’observatoire de Juvisy, il fait venir la médium Éva Carrière afin d'étudier les phénomènes d'ectoplasmes qu'elle est réputée produire et qu'il place comme central pour expliquer les phénomènes de hantise et d'apparition de fantômes qu'il partage dans un livre, Les Maisons hantées (1923). Durant cette période, il commence une série d'ouvrages en trois tomes, intitulée La Mort et son mystère (t. I Avant la mort,  ; t. II, Autour de la mort,  ; t. III, Après la mort, ).

En 1924, il cosigne le « Manifeste des trente-quatre », publié par Gustave Geley dans un chapitre du livre L'ectoplasmie et la clairvoyance, et qui tend à prouver la réalité métapsychique des phénomènes présentés par le médium Jean Cuzic, lors des séances qui ont lieu à l'Institut métapsychique international, entre novembre 1922 et mai 1923.

Son décès survenant en 1925 l'empêche de terminer son ouvrage posthume, Les Fantômes et les sciences d’observation, publié 80 ans plus tard.

En plus d'une importante bibliothèque, C. Flammarion a traduit et préfacé certains ouvrages. Il a également contribué à un grand nombre d’articles à diverses revues savantes, dont L'Astronomie, la Revue scientifique, La Nature, La Science illustrée, les Annales des sciences psychiques et La Revue spirite.

Ouvrages

Ouvrages préfacés

  • Émile Belot (préf. C. Flammarion), L'Origine dualiste des mondes et la structure de notre univers, Payot, (lire en ligne sur Gallica ).
  • Rufina Noeggerath (préf. C. Flammarion), La Survie, sa Réalité, sa Manifestation, sa Philosophie : Échos de l'Au-delà, Paris, éd. Leymarie, (lire en ligne [pdf, doc, epub]).

Traductions

  • Sir Humphrey Davy (trad. C. Flammarion), Les Derniers Jours d'un philosophe, Paris, C. Marpon & E. Flammarion (réimpr. 1883) (1re éd. 1869) (lire en ligne sur Gallica).

Bibliographie

  • Fabien Locher, Le Savant et la Tempête : Étudier l’atmosphère et prévoir le temps au XIXe siècle (ouvrage sur Flammarion et l'aérostation), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Carnot », .
  • Philippe de La Cotardière et Patrick Fuentes, Camille Flammarion, Paris, Flammarion, coll. « Grandes biographies Flammarion », , 375 p.
  • Danielle Chaperon, Camille Flammarion : entre astronomie et littérature, Paris, Imago, , 212 p., 23 cm (ISBN 978-2-91141-608-8, OCLC 38588026, lire en ligne), p. 177.
  • Georges Didi-Huberman, L'empreinte du ciel (présentation des Caprices de la foudre de Camille Flammarion), éditions Verdier, coll. « Antigone », .
  • Patrick Fuentès, « Camille Flammarion et les forces naturelles inconnues », dans Bernadette Bensaude-Vincent, Christine Blondel, Des savants face à l’occulte : 1870-1940, Paris, La Découverte, coll. « Sciences et société », , 236 p. (DOI 10.3917/dec.bensa.2002.01.0105 ), p. 105-124.
  • Michael R. Finn, « Science et paranormal au 19e siècle : la science-fiction spiritualiste de Camille Flammarion », Dalhousie French Studies, vol. 78,‎ , p. 43-51 (lire en ligne )
  • (it) Vittorio Frigerio, « Camille Flammarion e gli spiriti seleniti », Quaderni d'Altri Tempi, no 18,‎ (lire en ligne ).
  • Fernand Divoire, « Camille Flammarion » (à l'occasion de la mort de Camille Flammarion), L'Ami du lettré, Paris, Association des courriéristes littéraires des journaux quotidiens,‎ , p. 204-205 (lire en ligne sur Gallica ).
  • Sante Ferrini, « Il poeta dell'astronomia » (en hommage à Camille Flammarion), L'Adunata dei refrattari (en), no 27,‎ .

Camille Flammarion dans des œuvres de fiction

  • Camille Flammarion apparaît dans le roman de Jean de La Hire Le Mystère des XV, dans lequel il rejoint une expédition française partie conquérir la planète Mars, en tant que membre scientifique — Le Matin du 17 juin 1911, lire en ligne sur Gallica, p. 6.
  • Dans le roman Au pays des brumes d'Arthur Conan Doyle, Camille Flammarion assiste à une séance de spiritisme. Le romancier ne lui prête toutefois aucun dialogue ni action.
  • Il apparaît également dans le tome 1 de la série de bande dessinée L'Œil de la Nuit de Serge Lehman et Gess, dans lequel il donne une conférence à la Sorbonne sur la découverte d'une momie martienne.
  • Dans le roman Nord, Louis-Ferdinand Céline invente le titre d'un livre qu'il attribue à Camille Flammarion : La Vie des astres.Louis-Ferdinand Céline, Nord, Folio (ISBN 978-2-07-036851-8), p. 310.

Liens externes

  • Une grande partie des œuvres de Camille Flammarion en format PDF à la Bibliothèque nationale de France.
  • Page du ministère de la Culture français sur Camille Flammarion
  • Portail Camille Flammarion sur le site de la Société astronomique de France
  • Projet de réforme du calendrier En 1884, Camille Flammarion organise dans le journal L'Astronomie un concours très original, doté d'un prix de 5 000 francs (somme considérable à l'époque), dont le but est de présenter une réforme du calendrier grégorien qui pourrait en faire un calendrier perpétuel.
  • Biographie détaillée de Camille Flammarion sur Astropolis.fr
Notices et ressources

  • Ressources relatives à la littérature :
    • Académie française (lauréats)
    • The Encyclopedia of Science Fiction
    • Internet Speculative Fiction Database
    • NooSFere
  • Ressources relatives à la recherche :
    • Biodiversity Heritage Library
    • La France savante
    • Persée
  • Ressources relatives à la musique :
    • International Music Score Library Project
    • Discogs
    • MusicBrainz
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    • Artists of the World Online
    • Bridgeman Art Library
  • Ressources relatives à l'audiovisuel :
    • IMDb
    • Unifrance
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